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la bonne aventure.

trop heureux d’être le premier à vous offrir mes adorations ?

— Monsieur de Morsenne, — répondit sèchement madame de Robersac, — je vous connais trop et depuis trop longtemps pour me laisser prendre à des fadeurs. Écoutez-moi bien : je redoute pour vous du ridicule et du scandale, et par conséquent un double chagrin pour moi, Or, je suis très décidée, dans notre intérêt commun, à vous épargner ce ridicule, et…

Plusieurs domestiques, apportant des lumières afin d’éclairer les appartements, car la nuit était à peu près venue, interrompirent l’entretien de M. de Morsenne et de madame de Robersac ; ils arrivèrent bientôt dans l’antichambre, où se trouvaient plu-