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Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 7-8.djvu/490

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le replaça discrètement sur le siége, en disant :

— Je crois, mademoiselle, que nous pourrons causer tout aussi bien debout.

— Comme vous voudrez, madame, répondit Rose-Pompon en se campant d’autant plus crânement sur la hanche, qu’elle se sentait plus troublée.

Et l’entretien de mademoiselle de Cardoville et de la grisette commença de la sorte.





XIV


L’entretien.


Après une minute d’hésitation, Rose-Pompon dit à Adrienne, dont le cœur battait vivement :

— Je vais, madame, vous dire tout de suite ce que j’ai sur le cœur ; je ne vous aurais pas cherchée ; mais, puisque je vous trouve, il est bien naturel que je profite de la circonstance.

— Mais, mademoiselle…, dit doucement