Page:Sue - Les mystères de Paris, 4è série, 1842.djvu/208

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— De mon maître…

— Le notaire ?

— Oui… — dit Louise à voix basse et en regardant autour d’elle, comme si elle eût craint d’être entendue.

— Rassurez-vous — reprit Rodolphe ; — cet homme est cruel et puissant, peu importe, nous le combattrons ! Du reste, si je révélais ce que vous allez nous dire, ce serait seulement dans votre intérêt ou dans celui de votre père !

— Et moi aussi, Louise, si je parlais, ce serait pour tâcher de te sauver. Mais qu’a-t-il encore fait, ce méchant homme ?

— Ce n’est pas tout — dit Louise après un moment de réflexion — dans ce récit il sera question de quelqu’un qui m’a rendu un grand service… qui a été pour mon père et pour notre famille plein de bonté ; cette personne était employée chez M. Ferrand lorsque j’y suis entrée ; elle m’a fait jurer de ne pas la nommer.

Rodolphe, pensant qu’il s’agissait peut-être de Germain, dit à Louise :

— Si vous voulez parler de François Ger-