Page:Sue - Les mystères de Paris, 6è série, 1843.djvu/192

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Ainsi que moi, madame, mon mari connaît et admire l’éclatante probité de l’homme respectable et pieux que vous attaquez si aveuglément. C’est vous dire, madame, que M. d’Orbigny, prenant sans doute part à la fâcheuse position dans laquelle vous vous trouvez, et dont il ne lui appartient pas de rechercher la véritable cause, se voit dans l’impossibilité de vous secourir.

» Veuillez recevoir, madame, avec l’expression de tous les regrets de M. d’Orbigny, l’assurance de mes sentiments les plus distingués.

» Comtesse d’Orbigny »

La mère et la fille se regardèrent avec une stupeur douloureuse, incapables de prononcer une parole.

Le père Micou frappa à la porte et dit :

— Madame, est-ce que je peux entrer, pour le port et pour la commission ? C’est vingt sous.

— Ah ! c’est juste, une si bonne nouvelle… vaut bien ce que nous dépenserons en deux jours pour notre existence… — dit madame