Page:Sue - Les mystères de Paris, 7è série, 1843.djvu/148

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— Quoi donc ?

— La Séraphin s’est noyée dans une partie de campagne qu’elle avait été faire avec une de ses parentes.

— Noyée !… Une partie de campagne en hiver !… — dit Rodolphe surpris.

— Mon Dieu, oui, monsieur Rodolphe, noyée… Quant à moi, ça m’étonne plus que cela ne m’attriste ; car depuis le malheur de cette pauvre Louise, qu’elle avait dénoncée, je la détestais, la Séraphin. Aussi, ma foi, je me dis : Elle s’est noyée, eh bien ! elle s’est noyée… après tout… je n’en mourrai pas… Voilà mon caractère.

— Et M. Ferrand ?

— Le portier me dit d’abord qu’il ne croyait pas que je pourrais voir son maître, et me prie d’attendre dans sa loge ; mais au bout d’un moment il revient me chercher ; nous traversons la cour, et nous entrons dans une chambre au rez-de-chaussée.

Il n’y avait qu’une mauvaise chandelle pour éclairer. Le notaire était assis au coin d’un feu où fumaillait un restant de tison… Quelle baraque !… Je n’avais jamais vu