Page:Sue - Les mystères de Paris, 7è série, 1843.djvu/194

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je le dominais. Dans une anxiété terrible, elle cherchait à rencontrer les yeux de Polidori, afin de lui donner du courage ou d’implorer sa discrétion, mais il évitait constamment son regard.

— Et le comte ?

— Son émotion était inexprimable ; de ses doigts crispés il serrait convulsivement les bras de son fauteuil, la sueur baignait son front, il respirait à peine, ses yeux ardents, fixes, ne quittaient pas les miens, ses angoisses égalaient celles de sa femme. La suite de la lettre de madame d’Harville vous dira la fin de cette scène pénible, monseigneur.