Page:Sue - Les mystères de Paris, 7è série, 1843.djvu/225

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roce que jamais pour nous empêcher d’entrer dans le pavillon de la cour…

— Et puis c’est le portier qui range l’étude maintenant, comment la verrait-on, cette donzelle ?…

— Eh bien ! moi, je l’ai vue.

— Toi ?

— Où cela ?

— Comment est-elle ?

— Grande ou petite ?

— Jeune ou vieille ?

— D’avance je suis sûr qu’elle n’a pas une figure aussi avenante que cette pauvre Louise… bonne fille ?

— Voyons, puisque tu l’as aperçue, comment est-elle, cette nouvelle servante ?

— Quand je dis que je l’ai vue… j’ai vu son bonnet… un drôle de bonnet.

— Ah bah ! et comment ?

— Il était de couleur cerise et en velours, je crois ; une espèce de béguin comme en ont les vendeuses de petits balais.

— Comme les Alsaciennes ? C’est tout simple, puisqu’elle est alsacienne…

— Tiens… tiens… tiens…