Page:Sue - Les mystères de Paris, 7è série, 1843.djvu/284

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sais plus ce que je fais… je suis un sujet de surprise, de risée pour mes clercs… mes clients hésitent à me laisser leurs affaires… j’ai rompu avec quelques personnes pieuses que je voyais… je n’ose penser à ce que dit le public de ce renversement de toutes mes habitudes… Mais vous ne savez pas, non, vous ne savez pas les funestes conséquences que ma folle passion peut avoir pour moi… Voilà cependant des preuves de dévouement, des sacrifices… En voulez-vous d’autres ?… parlez ! Est-ce de l’or qu’il vous faut ?… On me croit plus riche que je ne le suis… mais je…

— Que voulez-vous que je fasse maintenant de votre or ? — dit Cécily en interrompant le notaire et en haussant les épaules ; — pour habiter cette chambre… à quoi bon de l’or ?… Vous êtes peu inventif !

— Mais ce n’est pas ma faute, à moi, si vous êtes prisonnière. Cette chambre vous déplaît-elle ? la voulez-vous plus magnifique ? parlez… ordonnez…

— À quoi bon, encore une fois… à quoi bon ?… Oh ! si je devais y attendre un être adoré… brûlant de l’amour qu’il inspire et