Page:Sue - Les mystères de Paris, 7è série, 1843.djvu/32

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— Sur mon homme ?

— Oui… car, voyez-vous, Martial est bon enfant, quoique mauvaise tête ; et s’il lui arrivait malheur par sa vieille scélérate de mère ou par son gueux de frère, ça serait dommage…

— Mais que se passe-t-il ?… Qu’est-ce que sa mère et son frère lui ont fait ?… où est-il ?… hein ?… parlez donc ! mais parlez donc !…

— Allons, bon, vous voilà encore après ma blouse !… Lâchez-moi donc !… Si vous m’interrompez toujours en me détruisant mes effets, je ne pourrai jamais finir et vous ne saurez rien.

— Oh ! quelle patience ! — s’écria la Louve en frappant des pieds avec colère.

— Vous ne répéterez à personne ce que je vous raconte ?

— Non, non, non !

— Parole d’honneur ?

— Père Férot, vous allez me donner un coup de sang…

— Oh ! quelle fille ! quelle fille !… a-t-elle une mauvaise tête ! Voyons, m’y voilà. D’abord il faut vous dire que Martial est de plus