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À M. ALFRED D’ORSAY.


Acceptez ce livre, mon cher Alfred, comme un gage de ma bien ancienne amitié et de ma vive sympathie pour vous, le peintre et l’ami de Byron qui a consacré une de ses pages immortelles à apprécier la noblesse de votre cœur et l’élévation de votre esprit ; pour vous, dont le ciseau puissant et sévère a sculpté dans le marbre la grande figure de Napoléon ; pour vous, dont la rare générosité a enrichi notre Musée national d’un des plus merveilleux produits de l’art indien ; pour vous enfin, le fondateur de ce charitable asile où tout