Page:Sue - Martin l'enfant trouvé.djvu/368

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rible… l’épouvante fait alors jaillir un éclair de raison de leur cerveau stupide, et ils rentrent dans le devoir ; mais il s’agit ici d’un homme qui a toute sa raison, et qui l’applique au mal avec une exécrable intelligence.

Au moment où le braconnier prononçait ces paroles, l’ombre mouvante de deux personnes qui, marchant courbées, semblaient se diriger vers les ruines du fournil, se projeta sur la berge de l’étang, alors vivement éclairée par la lune.

Martin et Bête-Puante, trop préoccupés, ne s’aperçurent pas de cet incident, et leur entretien continua.