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CHAPITRE VII.

Le Levante.


.....La muerte !!
La mort !!
Don Quijote.


Le levante est un vent d’est ; lorsqu’il souffle, il fait pâlir les marins les plus intrépides. Ce n’est pas une de ces innocentes brises qui soulèvent des vagues hautes comme des montagnes ; non, la mer ne s’élève que fort peu ; car telle est la force du levante, qu’il refoule les flots, qu’il les nivelle par la puissance de pression qu’exerce la colonne d’air sur la surface de l’eau.

Mais aussi il faut que le timonier veille à la barre, sainte Vierge ! qu’il y veille bien, s’il ne veut pas voir le navire disparaître en tournoyant dans une rafale !