Page:Sue - Plik et Plok, 1831.djvu/18

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se fait porter à la porte de sa chaumière pour jouir encore de l’imposant spectacle dont il est toujours ému, même après des années.

Ce poète, vous le connaissez, j’en suis sûr. N’avez-vous pas admiré le Kent, le Columbus, le Coucher du Soleil sur le bord de la mer ?… Ce poète donc, notre Cooper, n’est-ce pas Gudin ? Sur ses toiles, n’est-ce pas le même coloris, la même naïveté, la même hauteur de conception que dans les pages du Pilote, du Corsaire rouge ?

Ah ! si quelqu’un des écrivains que nous avons nommés, entendait notre impuissante voix, nous aurions une double gloire en ce genre : possédant déjà la poésie peinte, nous jouirions encore de quelques délicieuses poésies écrites.

Quant à l’auteur de ce livre, son rôle est à peu près celui d’un nain du moyen âge, dont je veux vous raconter l’histoire :