Page:Sully Prudhomme - Épaves, 1908.djvu/152

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
138
ÉPAVES



Le feu de la croyance et la gaîté du jour,
Mêlés sans se combattre, animent tour à tour
Les poèmes d’alors où rien n’oppresse l’âme.

Belleau, tu fus heureux ! Le doute, hélas ! en nous,
De tous les vieux autels fait vaciller la flamme,
Et nous cherchons dans l’ombre où poser les genoux.