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La gloire ! oh ! surnager sur cette immense houle
Qui, dans son flux hautain noyant les noms obscurs,
Des brumes du passé se précipite et roule
Aux horizons futurs !
Voir mon œuvre flotter sur cette mer humaine,
D’un bout du monde à l’autre et par delà ma mort,
Comme un fier pavillon que la vague ramène
Seul, mais vainqueur, au port !
Ce rêve ambitieux remplira ma jeunesse,
Mais, si l’air ne s’est point de ma vie animé,
Que dans un autre cœur mon poème renaisse,
Qu’il vibre et soit aimé !