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les vaines tendresses.


Parfums anciens


À François Coppée


*

 
Ô senteur suave et modeste
Qu’épanchait le front maternel,
Et dont le souvenir nous reste
Comme un lointain parfum d’autel,

Pure émanation divine
Qui mêlais en moi ta douceur
À la petite senteur fine
Des longues tresses d’une sœur,