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HISTOIRE DES CANADIENS-FRANÇAIS

À Laurent Borney ou Bory, sieur de Grandmaison, le fief Guillaudière, à partir du cap Saint-Michel en descendant.

À Michel Messier, sieur de Saint-Michel, le Cap-Saint-Michel, près Varennes.

À François Jarret de Verchères, enseigne de la compagnie de M. de Contrecœur, la seigneurie de Verchères.

Au sieur Fortel, les îles Bouchard, vis-à-vis Verchères et Contrecœur, d’après la carte fournie par M. de Bécancour.

À Charles Denys de Vitré, sieur de la Trinité, le fief Vitré ou Bellevue, entre Contrecœur et Verchères. Vers 1675, ce fief passa à Pierre Chicoyne.

À Antoine Pécody de Contrecœur, capitaine au régiment de Carignan, la seigneurie de Contrecœur.

Au capitaine de Saint-Ours, la seigneurie de Saint-Ours, entre Contrecœur et Sorel.

Au capitaine de Sorel, la seigneurie de Sorel avec les îles Saint-Ignace, Ronde et de Grâces.

Au capitaine de Chambly, du régiment de Carignan et commandant des troupes en Canada, la seigneurie de Chambly.

Au chevalier Roque de Saint-Ours, enseigne de la compagnie de M. de Chambly, deux lieues au nord de la rivière Saint-Louis et deux lieues au sud, vis-à-vis les dites deux lieues du nord.

Autant que nous pouvons en juger, les officiers français auxquels ces seigneuries furent accordées étaient au nombre de trente, dont dix-sept du régiment de Carignan ; ceux des régiments de Chambelle, de Broglie, d’Auvergne, du Poitou, de Lignières, etc., doivent cependant être regardés comme appartenant à Carignan, puisqu’ils servaient en ce moment sous le même chef. On compte vingt-sept Canadiens parmi les concessionnaires ci-dessus, dont seize nés dans le pays ; les autres étaient d’anciens habitants. Restent huit noms nouveaux, ou paraissant tels, et les personnes qui les portent ne sont désignées par aucune fonction ou charge publique.


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