Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/237

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bien & d’un mal font ſur nous les mêmes impreſſions, quoique moins fortes, que le bien & le mal même qui ſe rapporte à notre bonheur, il eſt évident que le bien des autres, dont nous avons connaiſſance, doit par ſa nature exciter en nous le ſentiment déſagréable : ce qui confirme ma propoſition fondamentale, que nous ſommes naturellement diſpoſés à participer aux biens & aux maux des autres.

J’aurais pu prouver cette aſſertion par des obſervations immédiates priſes de l’expérience. Il eſt impoſſible que cette qualité de l’âme que je viens de déduire des premiers principes,