Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/276

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ne peut pas être altérée. ſi l’eſſence d’un Etre fini eſt telle, que la peine devienne une condition néceſſaire, pour le faire parvenir au plus grand bonheur dont il eſt capable, le bonheur parfait, ſans mélange de maux, n’eſt plus poſſible. C’eſt donc principalement dans la nature de l’Etre fini, qu’il faut chercher de quoi décider la queſtion ; c’eſt là qu’il faut voir de quelle manière naiſſent tant les plaiſirs que les peines, & la poſſibilité d’augmenter le nombre des uns, & de bannir les autres.

Voyons d’abord à quelles conditions l’Etre intelligent fini pourrait être exempy de peine. Quoique la peine entre par mille