Page:Sulzer - Nouvelle théorie des plaisirs.djvu/291

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tinuels vers le bonheur parfait. de plus, dès qu’on ſuppoſe que l’arrangement du monde eſt l’ouvrage d’un Etre infiniment ſage & puiſſant, il eſt impoſſible que cet Etre n’ait agi conformément aux règles de l’ordre & de la beauté, puiſqu’en faiſant les choſes autrement, il aurait agi contre ſoi-même. Cela étant il ne doit point y avoir dans le monde de défaut réel, ni dans les parties, ni dans le tout. Par conſéquent un eſprit fini ne peut jamais trouver dans le monde que des défauts apparents. Or s’il fait des progrès continuels dans la perfection de ſes facultés, il eſt poſſible qu’il vienne un temps où il verra les