Page:Surell - Étude sur les torrents des Hautes-Alpes, 1841.djvu/269

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NOTES.


NOTE 1.

… Ce qui fait trois bassins distincts caractérisés par ces trois rivières…
Chap. ier, page 2.

M. de Ladoucette compte cinq bassins ; M. Héricart de Thury en compte huit. On peut augmenter cette division à l’infini, suivant la mesure des vallées qui donnent leur nom au bassin, et rien ne règle cette mesure. Mais les trois bassins que j’ai nommés reçoivent tous les cours d’eau du département, à l’exception de quelques ruisseaux insignifiants, qui coulent vers l’Ouest. De plus, il est impossible de les confondre, à moins de sortir des limites du département.


NOTE 2.

… qu’on ne risque rien de la considérer comme nulle…
Chap. ii, page 12.

Pour compléter cette hydrographie, je vais dire un mot des canaux d’irrigation. Ils sont très-répandus dans ce département, où la nature du sol et la sécheresse du climat les rendent indispensables à l’agriculture.

Plusieurs de ces canaux ont une longueur développée de plus de sept lieues. On a fait la remarque que les eaux sont d’autant plus fertilisantes qu’elles ont parcouru un plus long trajet. Elles s’échauffent en chemin et perdent leur crudité. — On a remarqué aussi que tous les cours ne fournissent pas des eaux également bonnes, et c’est une cause qui fait souvent chercher au loin certaines eaux, quand on en a d’autres en abondance sous la main. — Enfin, la nature des terrains traversés par les canaux, introduit de nouvelles différences dans ces qualités.