Aller au contenu

Page:Tabourot - Les Bigarrures et Touches du seigneur des Accords - 1640.djvu/215

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

À l’entree que fit Monsieur le Duc de Mayenne à Dijon, ville Capitale de son Gouvernement de Bourgongne, on mit ce Distique de ma façon, sur un grand portique :

CaroLVs exCIpItVr prInCeps Mente eCCe benIgna.

Præsagit faustum Julius imperium,

Le second vers signifioit le mois de juillet & le premier 1574.

Sur un jeune Escholier Provencal, nommé Patrice, qui se noya, se baignant en la riviere de Garonne, a Tholose, l’an 1568,

ab perIt & CeLerI fLagrant patrICIVs a Mni :

IllVdens Ipse reddIdIt ossa LoCo.

Un peu auparavant j’avoy faict celuy-cy, sur un autre mien compagnon de Carcassonne, nommé Pierre Moret, quand il prit son degré l’an 1567.

Vt faveant Astraa tIbI phœbVsque benIgnVs.

heV stua VIrtVtIs seMIna qVIsque VIdet.

Sur l’histoire de Judith, que j’admiray dés l’an 1570, en ayant ouy reciter quelques vers, je fis trois carmes.

Gestabona IVdIth doCtis Ita VœstIbVs ornas,
Hos Vt qVI reLeget, tete VIdIsse pVsarIt
HanC ConIVranteM In CapVt exItIaLe tIrannI.

Avant que venir aux autres, encor mettray-je ces quatre vers de ma façon : esquels n’y a lettres numerales, sinon pour exprimer 1581. que je fis sur le fils de Monsieur le Vicomte de Tavanes,

Mense sVb AprILI TaVanVs nasCITVr Infans,
QVI proaVos ataVosqVe refert, faLLentIa neC sVnt,
QVI dea fatIdICo præsagIa prætVLItore.
IQVo fata trahunt pVero generose paterna,