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Page:Tabourot - Les Bigarrures et Touches du seigneur des Accords - 1640.djvu/321

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si un gendarme auoit fait pardevant un Notaire son testament, qui leust reçeu par Notes : s’il advenoit qu’il de cedast avant que le testament fut mis au net en lettres, neantmoins qu’en faveur des gens d’armes il estoit valable : Ce qui ne pouvoit avoir lieu aux autres testamens des plebeïens & roturiers, li de leur vivant les Notes n’estoient reduites au net, Gloss. inff. l. in verbo concessum, & l. sed cum patrono, §. ff. de bonor posses. Il me souvient d’avoir veu un vieil fragment de ces Notes, entre les mains du sçavant Jurisconsulte Cuias : qui est proprement, selon l’inversion de son nom, le vray Caius de nostre siecle. Je ne sçay si c’estoient celles de Magno, qui ont esté mises en lumiere à la fin du Code Theodosien : encor qu’il me semble que ces lettres que je vis, estoient entremeslees. Or de ces Noces la posterité nous a transmis encor quelque lettres, qui par leur assiduité, & quasi par antonomase & excellence, ont signifie quelque chose de particulier, comme celles dudit Magno & de Valerius Probus : laquelle je ne repeteray point icy, non plus que ce que Goltzius a doctement travaillé sur les Antiquitez. Bien diray-je que tous les Autheurs conviennent, que chacune profession, pour abreger les vocales de l’art, en a inventé & tenu de particulieres inviolablement : Qui ne sçait les trois Notes Romaines en tous jugemens ?

A. absolvo.
C. condemno.
N. L. non linquet, quand l’affaire se trouvoit douteuse.

Θ aussi, parce que Θάνατος, qui commence par ceste lettre la, signfie la mort, estoit un ligne de condem-