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TABLE DES MATIÈRES


Elle est un instrument. — Loi commune à tous les instruments. — Instruments mécaniques. — Instruments physiologiques. — Instruments sociaux. — La perfection d’un instrument croît avec la convergence de ses effets. — Une orientation exclut les autres. — II (p. 179). Application de cette loi à la puissance publique. — Effet général de son ingérence. — III (p. 180). Elle fait le contraire de son office. — Ses empiétements sont des attentats contre les personnes et les propriétés. — IV (p. 183). Elle fait mal l’office des corps qu’elle supplante. — Cas où elle confisque leur dotation et se dispense d’y suppléer. — Cas où elle violente ou exploite leur mécanisme. — Dans tous les cas, elle est un substitut mauvais ou médiocre. — Raisons tirées de sa structure comparée à celle des autres corps. — V (p. 187). Autres conséquences. — À la longue, les corps supprimés ou atrophiés ne repoussent plus. — Incapacité sociale et politique contractée par les individus. — En quelles mains tombe alors la puissance publique. — Appauvrissement et dégradation du corps social.
I (p. 191). Les précédents de l’organisation nouvelle. — La pratique. — Usurpations antérieures de la puissance publique. — Les corps spontanés sous l’Ancien Régime et pendant la Révolution. — Ruine et discrédit de leurs supports. — Le pouvoir central, seul point survivant d’attache et d’appui. — II (p. 196). La théorie. — Concordance des idées spéculatives et des besoins pratiques. — Le droit public sous l’ancien régime. — Les trois titres originels du Roi. — Travail des légistes pour étendre les droits régaliens. — Obstacles historiques. — Limitation primitive ou ultérieure du pouvoir royal. — Principe philosophique et révolutionnaire de la souveraineté du peuple. — Extension illimitée des droits de l’État. — Applications aux corps spontanés. — Convergence des doctrines anciennes et de la doctrine nouvelle. — Les corps considérés comme des créations de la puissance publique. — La centralisation par l’ingérence universelle de l’État. — III (p. 206). L’organisateur — Influence du caractère et de l’esprit de Napoléon sur son œuvre intérieure et française. — Exigences de son rôle extérieur et européen. — Suppression de tous les centres de ralliement et d’entente. — Extension et contenance du domaine public. — Raisons pour le maintien d’un domaine privé. — Part faite à l’individu — Son enclos propre et réservé. — Débouché qui lui est ouvert au delà. — Les talents