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V


Gontaud, 1er mai 1886.


Cher monsieur, Cher confrère,

J’ai l’honneur de vous renvoyer, avec des milliers de remerciements pour vous et pour M. le marquis, de Saint-Geniez, la petite brochure annotée qui accompagnait votre aimable lettre. Je possède dans mon humble bibliothèque l’ouvrage de Barrau d’où est extraite cette brochure et j’ai pris copie des additions du si courtois descendant des Baderon. Mais je ne m’occuperai pas de la généalogie de cette antique maison je me contenterai d’indiquer quels furent les père et mère de Ph. de Maussac, et quels furent ses enfants, renvoyant pour le surplus à Barrau, complété par le marquis de Saint-Geniez. C’est vous dire que je n’accepte pas l’offre si gracieuse que vous daignez me faire d’aller relever l’épitaphe de la grand-mère de mon héros. Tout au plus pourrais-je dire, en une courte note, que cette épitaphe existe.

Nous reparlerons de la question Maussac à l’occasion des renseignements qui viendront de Corneilhan. Disons un mot de la question Forcadel.

Madame veuve Blanchemain est morte depuis quelques semaines, M. Paul Blanchemain, son fils et héritier, est au château de · · · · · · · Je n’ai pas l’honneur de le connaître, mais son père a dû lui parler quelquefois de moi. Si vous