l’abandonnez aussi ? Et pourtant quel joli petit volume elzévirien il y aurait à lui consacrer.
Cordiaux compliments[1].
IX
Monsieur et cher confrère, vous avez donc deviné que je viens d’être fort gravement malade et qu’il faut à ma convalescence des lectures faciles, agréables ! Je vous remercie cordialement de votre double envoi. J’ai lu avec le plus vif intérêt votre parfaite traduction des deux remarquables fragments[2] et le brillant et si juste compte rendu de vos Précurseurs[3]. Je félicite le vicomte de Margon de vous avoir si bien loué et vous, je vous félicite d’avoir reçu les éloges d’un critique aussi distingué. À mes compliments je joins mes vœux de bonne année, m’y prenant quelque peu à l’avance à cause de la faiblesse que me laisse ma maladie, faiblesse qui ne me permet d’écrire que quelques
- ↑ Ecrit sur une carte portant Ph. Tamizey de Larroque, correspondant de l’Institut, ce qui explique l’absence de signature.
Quant au Forcadet, je ne l’ai jamais abandonné in petto ; mais le succès de la négociation étant subordonné (on l’a vu, Lettre VI) à une démarche personnelle auprès de M. Blanchemain fils, j’ai attendu l’occasion d’un voyage qui ne s’est pas encore présentée.
- ↑ Du Breviari d’Amor, de Maître Ermengaud, notre troubadour biterrois.
- ↑ Les Précurseurs des Félibres, Paris, Quantin, 1888, gr. in-8o, avec portraits et eaux-fortes.