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J’ai dans mes cartons quelques lettres inédites de votre grand helléniste Philippe de Maussac à Peiresc. Je voudrais, vers la fin de l’été, vous les offrir pour le Bulletin Archéologique (avec tirage à part). Mais, avant tout, je voudrais avoir quelques détails biographiques sur Maussac et son savant père, et quelques notes généalogiques sur sa famille. Pourriez-vous, d’après les livres et les manuscrits de la région, me procurer des renseignements plus étendus que ceux de la Biographie Toulousaine ? Ne s’est-on pas déjà occupé des deux Maussac dans quelque étude locale non connue de MM. les biographes et bibliographes ? Venez à mon secours, je vous en supplie, Monsieur et très honoré confrère, et avec mes remerciements agréez l’assurance de mes sentiments les plus dévoués.

Tamizey de Larroque.


(Pour répondre au désir exprimé dans la lettre précédente je priai nos deux confrères, M. Guéry, de Corneilhan, et M. le marquis de Saint-Geniez, de vouloir bien me communiquer, pour mon aimable correspondant, les renseignements et les documents qu’ils devraient avoir, le premier, par ses recherches dans les archives de Corneilhan, ancienne seigneurie de Maussac, le second comme descendant de cette même famille Baderon de Maussac. L’un et l’autre répondirent à ma demande avec une extrême obligeance. On enverra la preuve dans les lettres subséquentes.–F. D.)

    Fabre d’Olivet qui fut le premier crayon en quelque sorte du portrait définitif consacré a cet écrivain de talent, à ce grand poète, dans mes Précurseurs des Félibres. (Paris, Quantin, 1888, gr. in-8o avec eaux fortes et portraits.