Page:Tamizey de Larroque - Lettres toulousaines.djvu/23

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

30

(1).

A Paris, ce 7’ juillet 1664.

Monseigneur,

Je croy que vous avez reoeu par la voyo de vostre second valet de chambre et par celle de Monsieur Berthemet les papiers que j’ay eu l’honneur de vous adresser. Jay baillé à M~ B"ubou)ène ce que j’avois de prest sur le comté de Venaissin suyvant l’ordre verbal qu’il m’a porte de vostre part. S’il y a quelque point qui reqaMre un plus grand éclaircissement, je tascheray de le donner au premier ordre. Quand il y aura d’autres questions sur le tapis, soit de droit, soit d’histoire on de politique, et des interests des princes, j’espère d’en pouvoir tendre raison, pourveu que je sçache précisément ce qu’on désirera. La bonté extraordinaire que Vostre Grandeur me fait l’honneur de me tesmoigner, jointe à l’extreme desir que j’ay de n’Mtre pas inutile au service du Roy dans ma profession, me fait prendre la liberté de vous dire, Monseigneur, que si on ne m’eust pas esté depuis trois ans et demy une pen~u.~ de douze cent livres que j’avoix en qualité d’historiographe latin, et que j’employois i l’achat des ttvfes et d~s mémoires qui m’estoient le plus nécessaires, ou an payement de eaux qui copioient mes extraits et mes oom" positions, j’aurois pubtié l’Histoire de la Regenee (2), la Response à Valdesius sur la presseanoe du Roy et du royaume d’Espagne, et d’autres ouvrages qui, faute de ce secours ornement imparfaits. Et si par un benence, ou par une pension sur benefice, j’estois asseuré quelque jour de douze cens escus, qui soit les gages ordinaires des historiographes, je pourrois en renonçant à toute autre occupation, m’appliquer uniquement aux choses qui regarderoient l’honneur et le service du Roy et de la couronne, suyvant les ordres que j’en recevrois. Ce seroit la plus grande satisfaction que je pourrois avoir au monde; et je me flatte de cette opinion qu’il ne se passeroit point d’année qu’il ne parust quelque chose de mon travail, qui ne feroit pas déshonneur à nostre nation. C’est icy une hardiesse et un entre(1) W<ft!0t, vol. H<M)5, p. ~7. C<~ ’ettre et h txivMte ont été p<)MMM ptr. M. Nt~~ti~f tt~Mt i)tMr~<~s~mde~<ttf te CJMMett~S~ttt’tr (Paris, )S74, p. 6~, 9&~), §i je les m~oxM ici, e’W p<w M par <Mtoe)pM<er ’Bon petit recaeit ~)~<t )Mf[te~pt p~pMt, H. Kertiter et moi nom MtemM deux thM~xM qat ont tf~ )M Ntm~ ttt~t. de <tMer. ~’xi w .tYMt ttti, t( < Mf< tttat m)i. tfM droits t~t ~t*~ <t M~ bwti< fit MaxeM.

(;) Cot~ N<<MfM ’M" <<M<. qui na fait ptiat partie <M otntxcr’M do Dettjtt teme)-~ à la BMiothèqtte Nationale, a <M ~<M9e~ dM< le 6’ ?’ 4s ~<H’ss! S<Mx<<)<t (Mn<e 16~).