APPENDICE
Une lettre de Guillaume Maran. On a lu, dans la lettre de Medon à Baluze, du 13 janvier 1672 (1), que Maran avait été « le plus grand jurisconsulte de France après M. Cujas. » C’est là le résumé, en une seule ligne des vingt-trois pages in-fôlio intitulées V~a c~MM~M viri Guilielmi Marani, antecessoris Tolosani, Bernardo Me~M ~cr~~M-e (Tolosse, 1671) (2). Ayant, à la dernière heure, trouvé une lettre fort curieuse du savant jurisconsulte, j’ai pensé faire plaisir au lecteur en rapprochant cette pièce des antres pièces toulousaines en tête desquelles il aurait fallu la placer, si l’ordre chronologique avait pu être suivi. Cette lettre, adressée, le 19 mai 1894 (5), à un personnage dont nous n’avons pas le nom, mais qui devait être le docte G}aude du Puy, conseiller au parlement de Paris, condisciple deMatan, fournit quelques renseignements auto-biographiques d’autant plus intéressants qu’ils se rapportent à un ptus dramatique épisode de la vie du concitoyen, du disciple (1) PhMhMt.p. 17. (2) Cette notice étant d’une grande rareté, j’en citerai quelques lignes qui font connattre à la fois le programme de i’autenr et )e mérite de son héros (p. )) x Gai!ie!mum MManam, acerrimi virum ingenii. Yariœ et summse ernditionis, consummaMqoe virtntis.Toiosanœ enim AcademiiB lumen, et ornamentam, mihi tanti nominis stodiosissimo placet, mémorise Tempornm eommendare; ejusqae cum corports, tum animi efëgiem, non faco atlo, ant pigmento, inanium laudum corruptam. veram vivia et nativis coloribus adumbratam, posteritati reHnoaore. Les mot:! ~~tem torport: me rappellent qu’an beau portrait (te G. Maran accompagne la notice de Medon, et qne son boste est placé dans la saiie des Illustres, au Capitole. (9) Matm était aton âge de 45 ans.
