Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 1, 1830.djvu/34

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encore, peut-être, et le secours du catholicisme pour achever cette pacifique conquête. Resserrés aujourd’hui entre les sujets et les fils émancipes de la Grande-Bretagne, leur sort n’a plus d’incertitudes.

Indiens, il faut mourir !

Ce ne sera pas les armes à la main que périront les derniers représentons de tant de belliqueuses peuplades décimées par l’eau de feu, les maladies européennes et les besoins factices, nés d’un esprit mercantile, si heureusement inconnu de leurs pères.

Depuis la publication des Mémoires de Tanner, des traités, dont la loyauté n’est pas le caractère distinctif, ont imposé de nouvelles frontières aux Winnebagoes, aux Potawatomies, aux Ottawwaws, aux Ojibbeways de cette relation. A peine reste-t-il entre l’Alabama et le Mississipi soixante mille Indiens, tristes débris des nations des Chikasas, des Chactaws et des Crees. En 1831, quelques Indiens déguenillés, demandant l’aumône aux voyageurs, furent rencontrés par