Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/341

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mais la clavicule elle-même fut rompue. Le docteur Mac-Laughlin se chargea de tous les détails d’intérieur qui étaient restés jusqu’alors à ma charge, et il me fallut supporter une seconde retraite également longue.

Au printemps, je pus retournera la chasse ; je tuai un grand nombre de lapins et quelques autres animaux, dont le docteur me paya les peaux, en argent, de la manière la plus libérale. Comme le moment allait venir où les traiteurs quitteraient leurs quartiers d’hiver, il me dit que la compagnie du Nord-Ouest n’avait point de bateaux destinés pour Mackinac, mais qu’il saurait bien forcer M. Cote à m’y conduire. Les choses furent ainsi convenues ; et ce dernier promit de me mener jusqu’à Fond du Lac dans son propre canot ; cependant il me fit porter dans un bateau avec quelques Français.

Dans la route de Pond du Lac au saut de Sainte-Marie, je me trouvai sous les ordres de M. Morrison ; mais j’eus à subir de ses bateliers