Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/351

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(21) Le père Charlevoix dit, dans la lettre dix-neuvième de son Journal, t. 5, p. 427 :

« On n’appelle jamais un homme par son nom propre, quand on lui parle dans le discours familier ; ce serait une impolitesse. »

Plusieurs passages des mémoires de Tanner, et cette partie surtout de son récit, contredisent l’observation de Charlevoix ; mais la fréquentation des blancs et la vie de la frontière ont dû altérer cet usage. (p. 223)


(22) Pottawatameh de M. Adrien Balbi ; Poutéouatamis de la Hontan et de Charlevoix. (p. 226)


(23) Les lois chez les Indiens ne recherchent point l’homicide : la vengeance de ce crime est abandonnée aux familles.

(M. de Chateaubriand, Natchez, t. 1, p. 122.) (p. 228).


(24) « Il s’en trouve qui refusent de le recevoir, pour ne pas avoir toujours devant les yeux un objet aussi désagréable que doit l’être, par exemple, pour une mère, l’assassin de son fils ; mais le plus grand nombre des femmes adoptent véritablement ces sortes d’esclaves, et commencent à les regarder, dès qu’ils leur sont livrés, avec les mêmes yeux qu’elles regardaient cet enfant qu’elles ont perdu, qui était tout ce qu’elles avaient de plus cher, et tout le soutien de leur cabane ; et elles ont pour eux dans la suite les mêmes égards que si c’était leur propre fils. »

Le père Lafitau. (Mœurs des Sauvages amériquains, comparées aux Mœurs des premiers temps, t. 1, p. 494.) (p. 230)