Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/364

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Lorsque l’un d’eux a été assez heureux pour prendre de l’ascendant sur les esprits superstitieux et crédules des Indiens, il est reconnu pour prophète et prétend avoir des relations avec des êtres supérieurs et invisibles.

2°. Wain-je-tah-we-koon-de-win. — Fête destinée à obtenir des songes. — Les fêtes de cette espèce peuvent avoir lieu en tout temps, et il n’est pas de conditions particulières requises de celui qui traite ou de ses hôtes. Le mot wain-je-tah signifie commun ou vrai. Ils l’emploient souvent en portant des plantes ou des animaux. Ainsi, wain-je-tah-omuk-kuk-ke veut dire un véritable crapaud, et non une reinette ou un lézard.

3°. Ween-dah-was-so-win. — La fête de l’imposition des noms. — Ces fêtes ont surtout lieu pour nommer les enfans, et les convives doivent tous manger ce qui leur est servi par celui qui les traite, quelle qu’en soit la quantité.

Le motif qu’ils assignent à cet usage de ne rien laisser de ce qui leur est servi dans cette