Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/367

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avec beaucoup de bruit et de désordre ; elles se distinguaient de toutes les autres par leur célébration nocturne et par un grand nombre de torches allumées.

7°. Je-bi-naw-ka-win. — Fête des morts. — Le festin a lieu sur les tombeaux des amis qu’on a perdus. On allume un feu, et chaque convive, avant de commencer à manger, coupe un petit morceau de viande qu’il jette dans le feu. Sa fumée et son odeur, disent les Indiens, attirent le Jébi, qui vient manger avec eux.

8°. Che-bah-koo-che-ga-win. — Pendant un jour entier du printemps et un autre de l’automne, tout bon chasseur étend son sac à médecine dans l’arrière-partie de sa cabane et régale ses voisins en l’honneur de la médecine. Cette fête est considérée comme aussi solennelle et importante que celle du Metai.

9°. O-skin-ne-ge-tah-ga-win. — La fête du jeune chasseur pourrait s’appeler la fête des premiers fruits ; on la célèbre lorsqu’un jeune garçon, dans ses débuts de chasse, tue pour la