Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/411

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lueurs de cette lumière primitive, qui, lors de la première grande séparation des familles de Sem, de Cham et de Japhet, après le déluge, et plus tard à la dispersion de Babel, doit avoir été répandue sur la race des hommes tout entière.

L’histoire de Moïse, écrite bien postérieurement à la période dont nous parlons, nous démontre d’une manière complète, non seulement que les souvenirs du déluge et des autres grands événemens arrivés dans les premiers âges du monde avaient été conservés par la tradition, mais aussi que des révélations directes des intentions et des volontés du Créateur avaient été et étaient encore faites aux hommes en divers temps et en divers lieux.

Dans les deux ou trois premiers siècles après le déluge, quelque connaissance des arts mécaniques, de la construction des bateaux au moins, et de la maçonnerie, avait été conservée ; autrement tant d’hommes n’auraient pas pu entreprendre l’érection d’une tour dont le sommet devait atteindre le ciel. À cette époque, Noé, le