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dans une réunion, où l’on se promettait toutes les licences, s’abstinrent et se couchèrent. Hélas, la gangrène avait accompli son œuvre ; plus de la moitié des élèves tinrent à honneur d’y paraître et d’y écouter leurs exubérantes aspirations. Les maîtresses prenaient bien part à la fête, et veillaient à ce que rien de choquant ne s’y manifestât, mais il leur était recommandé de fermer les yeux aux discrètes polissonneries, pourvu que l’on dansât et qu’on ne provoquât pas du scandale. Du reste, entraînées elles-mêmes à la pente luxurieuse sur laquelle glissait l’institution, elles se montraient effrontées, outrageusement décolletées, affichant ce qu’au moins elles avaient de nichons. Nelly Grassof, bien lancée depuis que Reine la fit entrer dans les concubines de la directrice, étalait de très belles épaules et une gorge appétissante. On dansait au piano, et si les cavaliers manquaient, les lesbiennes actives s’arrangeaient pour les remplacer, et remplissaient à merveille leur soi-disant rôle d’homme.

La graine de gougnottes avait germé :