Page:Tap-Tap - Passions de jeunes miss, 1907.djvu/175

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 163 —


Clary assise, l’attendant, et qui lui dit :

— Eh bien, ma petite, où donc te cachais-tu, que je t’ai cherchée partout, sans te dénicher.

— Tu m’as cherchée, pourquoi ?

— Parce que je m’inquiétais. Qu’as-tu encore imaginé ?

— Moi, rien ; j’ai rêvé ! Mais, je voudrais bien travailler.

— Je te gêne ! On n’est pas plus gracieuse pour mettre les gens à la porte.

Avant que Reine ne fût sur la défensive, Clary se jetait sur elle, la retroussait et fourrait le nez dans ses cuisses.

— Ah, j’en étais sûre, tu es bien toujours la même putain : tu as attiré cet homme et il t’a baisée.

— Comment savez-vous que j’ai vu un homme ?

— Tu pues le foutre.

— Vous n’êtes pas maligne, Clary ! Me supposez-vous une petite bête ! J’ai bien deviné que la présence du Monsieur et votre prompt départ cachaient une mystérieuse entente, j’ai compris qu’il y avait là un coup monté. Eh bien, le coup m’a plu, et je