Page:Tap-Tap - Passions de jeunes miss, 1907.djvu/181

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
— 169 —


vait, devant la menace d’être dénoncée devant tout le monde, dans la maison et au dehors, comme une pourriture viciant ses compagnes. Une nommée Charlotte, une belle fille de vingt-huit ans, brune et solide, une allemande, une de celles, qui, avec Jenny, avaient la poigne la plus dure pour la flagellation, s’imposait à Aline, laquelle tremblait toutes les fois qu’elle apparaissait dans sa chambre malgré son dépucelage par Jean Sticker. Il n’était donc pas difficile à Clary de trouver des aides pour la débâcle qu’elle voulait amener dans l’Institution. Peu avant qu’Harold et le duc Albert se présentassent, Clary, bien renseignée, entra inopinément chez Christya, et y surprit en flagrant délit la petite Lucy, qui la gamahuchait. Simulant la plus sainte fureur, elle attrapa l’enfant par les jambes, la jeta sous un de ses bras, et la fouetta vigoureusement, l’agonisant de sottises sur son ingratitude, qui la poussait à persévérer dans ses mauvais instincts, alors qu’elle l’avait tirée des mains de la directrice. Lucy pleurait, sanglotait, voulant se justifier, mais son petit cul claquait sous la main impla-