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ÇA ET LA


M. PARKMAN ET LES CATHOLIQUES


18 novembre 1878[1]


Le Journal de Québec et l’Événement ont publié dernièrement une communication de M. J. M. Lemoine au sujet de M. Francis Parkman, historien bien connu. Il va sans dire que M. Lemoine commence sa lettre par une allusion délicate à ses propres travaux littéraires. C’était de rigueur. M. Lemoine est la réclame faite auteur. Il lui est impossible d’écrire le moindre article de journal sans entretenir le public des immenses services qu’il a rendus au pays, moyennant finance. M. Lemoine est aussi annoncé que le rénovateur parisien de Luby. Mais passons à des choses plus sérieuses.

Après avoir rempli un devoir sacré envers lui-même, en se donnant un bon coup d’encensoir, M. Lemoine aborde le sujet principal de sa lettre : M. Francis Parkman.


M. Parkman, dit-il, écrivain protestant, bercé an souffle de la démocratie, nous donne l’histoire de notre passé, non pas toujours avec les mêmes aperçus, la même inspiration avec laquelle nous l’ont donnée Garneau, Ferland, Bibaud, Faillon, Laverdière, mais avec une grande impartialité, une sympathie véritable pour ce qu’il y a de beau dans nos annales.


Et il termine sa lettre comme suit :

  1. Nous avons publié cet écrit et les trois qui suivent dans le Canadien dont nous étions alors l’un des rédacteurs.