Page:Tcheng Kitong - Le Theatre des Chinois, 1e ed. Calmann Levy, 1886.djvu/167

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» Avant l’existence du ciel et de la terre, ce n’était qu’un silence immense, un vide incommensurable et sans forme.

» Seul le Tao existait, infini, immuable ; il circulait dans l’espace illimité ;

» On peut le considérer comme la mère de l’univers ; moi, j’ignore son nom, mais je le désigne par le nom de Tao, raison universelle suprême. »


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Les maximes les plus élevées et les plus célèbres de l’antiquité grecque sont contenues dans ce livre :

« Celui qui connaît les hommes est instruit ; celui qui se connaît soi-même est vraiment éclairé ; celui qui subjugue les hommes est puissant ; celui qui se dompte soi-même est véritablement fort.

» Celui qui connaît le suffisant est riche ; celui qui accomplit des œuvres difficiles et méritoires laisse un souvenir durable dans la mémoire des hommes.