Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 2.djvu/141

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comme tu me l’avais promis. Si je te rends libre, me donneras-tu ce que je veux ?

STROBILE.

Oui ; mais je veux des témoins. Pardonne, mon maître : je n’ai pas pleine confiance en toi.

LYCONIDE.

Cent témoins, si tu veux. J’y consens.

STROBILE, appelant.

Mégadore ! Eunomie ! venez, s’il vous plaît. Vous rentrerez après le traité conclu.

MÉGADORE.

Qui nous appelle ? Me voici, Lyconide.

EUNOMIE.

Me voici, Strobile. Qu’est-ce ? parlez.

LYCONIDE.

L’affaire n’est pas longue.

MÉGADORE.

Quelle est-elle ?

STROBILE.

Je vous appelle pour me servir de témoins. Si j’apporte ici une marmite remplie d’or, de quatre livres pesant, et si je la remets à Lyconide, il m’affranchit, et je deviens mon maître. Le promets-tu ?

LYCONIDE.

Je le promets.

STROBILE, à Mégadore et à Eunomie.

Vous l’entendez ?