Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 2.djvu/337

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BACCHIS L’ATHÉNIENNE.

Mets-toi à l’œuvre.

BACCHIS L’ÉTRANGÉRE.

Sois tranquille ; fais ton affaire, je tiendrai ma parole.

NICOBULE, à Philoxène.

Quel complot trament-elles là-bas mystérieusement ?

PHILOXÈNE.

Écoute, mon ami.

NICOBULE.

Que me veux-tu ?

PHILOXÈNE.

J’ai quelque chose à te dire, et je n’ose.

NICOBULE.

D’où te vient cette honte ?

PHILOXÈNE, mettant le doigt sur sa bouche.

St ! tu es mon ami, je veux te confier un secret. C’en est fait, je suis un vaurien.

NICOBULE.

Tu ne m’apprends rien de nouveau. Mais en quoi es-tu vaurien, dis-moi ?

PHILOXÈNE.

Je suis pris aux gluaux, irrésistiblement. Je sens là (montrant, son cœur) un trait qui m’aiguillonne.

NICOBULE.

Tu mériterais plutôt qu’on t’aiguillonnât les fesses. Mais que veux-tu dire ? Quoique je m’en doute déjà, je désire l’entendre de ta propre bouche.