Page:Théroulde - Voyage dans l’Inde.djvu/105

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

est un des plus curieux monuments d’architecture indienne. Aux abords des temples se tiennent les faquirs indiens, qu’on entend faire à haute voix leur lecture. Ils chantent un peu en lisant. À part cela, et leur long temps d’arrêt sur les nasales, leur prononciation ne paraît pas différer de celle qui est en usage au collège de France ; le rhythme se fait bien sentir. Il n’en est pas de même à Calcutta et à Bénarès. Comme les faquirs parlent peu, qu’ils comprennent à peine ce qu’ils lisent, et qu’ils récitent plutôt de mémoire et de tradition, il est probable que leur prononciation est la véritable. Je parvins à obtenir un des petits livres qu’ils lisaient ; il est tout à fait insignifiant.

La prononciation du sanskrit varie se-