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CHANTS DE L’ATLANTIQUE
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VII

CHANSON DU RADIO


À mon voisin le Radio
Porte les concerts d’Amérique.
Mon âme entend l’adagio
Des vieux grillons grecs du Portique.

Qu’il est sensible le beau fil
Qui relie un cœur de poète
À l’Univers ; ce cœur fût-il
Celui d’un pauvre anachorète !