Page:TheatreLatin1.djvu/102

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LES CAPTIFS, ACTE III, SCENE V. 15 Hég. Ces scélérats de captifs se sont-ils assez Pliilocrate; mais en vérité y a-t-il la de quoi vous rnoques de moi! L'esolave s’est dit libre, et le libre mettre en fureur contre moi? sest dit esclave. J'a1 donné le dedans de la noix : Hég. Tes mensonges te eoûteront cher. il me reste la coquille. J’ai été assez bête pour me Tyn. Peu m’importe, sije ne meurs pas coupable. aisser ai s borner en face. (Regardant Tpndare) Sije succombe ici et si Plulocrate ne revient pas Celui-c1d11mcmsue se moqucra plus de mot. Hola! comme il me l’a promis, j’aurai du moins fait une hél Colaplie, Corda ton, Corax , a lons, apportez action memorab e, en arrachant mon maitre .1 la des courroies. Servltude, et a Ses ennemis, en le rendant libre à Un esclave correcteur (a part). L3 bel Bll€\1|‘€ sa patrie et .1 son pere, en exposant mes jours plu- pour faire des fagots. tot que de le voir périr. ·, Hég. Tâche d'en recueillir la gloire sur les bords SCLNE V. de l’Achéron. HFGION TYNDARF ARISTOPHOETE ES- Tyn. Celui qui périt pour la vertu ne meurt pas. ‘ * CLAVES ÃJBBECTEUBS * Ilég. Quand je t’aura1 pour Pexemple livré aux ' plus affreux suppliccs, quand la mort les aura AII- HÉg_ Qulon mette les uqenottes à ce pcndpl-d.]à. Hlënlli tEl°IT]lUBS, (IUC l’ou dise alors qUC ta] ITIOTÉ est Tyn. Pour quel motif? Quel mal ai-je fait? Slorlmfœe que W Vlvms il Jamëltb JE l¤ P6¤`¤l€î$ Uëg. Tu me le demandes? Semeur, sarcle111·, "0l0ml€*`S· moissonneur de crimes et d’imp0stures. Tyn. Si vous faites cela , vous vous en repentirez Tyn. Pourquoi ne pas m’appeler d‘al1ord lierseur? au ”mm`_‘l€ imm nlêllmâ Cela D6 PEM |"9¤<]¤€I‘· ear les laboureurs hersent toujours avant de sarcler. _Ã"1·*· (G PW`! )· lllëlfxl Je iwllêtre le mystere; je Heg. Voyez avec quelle effromerie il me tient tête. sais tout. Mon ami Plnlocrate est maintenant dans Yyn. Un esclave innocent, irréprochable doit S¤_P¤î1°\€ QUPFES ll€•$llU pere. Ten SUIS ravi. Je ng parler à son maître avec confiance. ltn souhaite pas moins de bonlieur qu’à moi-même. Hég. Serrez lu: les mains et fortement. lll¤l$» JB Ml 611 WUXA €l’«t\011‘ Cauâe du chagrin n C3 Ty;;, Je vous appartiens; il ne tient: qu’à vous de Pïlllwff §¥ï1\`(§0¤· Grace ZI I1‘10Il lIl(llSC·I`8Il0l1_, le voilà les faire couper. Mais daiguez nfapprendre le motif Cllîlrgë de fers; A I _ de votre egim. _ flag- Ne t ai-ie pas defendu Ulljûuïdllllli dg III6 Hég. Parce qu’ayant mis en toi toute ma con- V180 dlfëjlfî l¤UX·_ üance, tes mensonges, tes fourberies ont décan- 79%- ·l €¤ C0¤t’1€¤$· ' · certé, détruit mes projets, ruiné toutes mes espe- Heg. Ppurquoi donc asîtu ose mentir? ranceS.Tu m’aSeulevé Philoerate par tesimpostures, · Tgn, 1 Bree que la verite aurait perdu celui que Je l’ai cru esclave et toi libre , tant vous avez mis je devais servir, et qu’nn mensonge le sauvait. d’adresse a prendre le nom l un de l’autre. [reg. I en eonteranvlier a ton. Tyn. Navoue que tout cela est vrai, j`z1voue que Tyuq S01t.·1\la¤s fan sauvé mon maitre, et son mes soins, mon adresse ont favorisé l`évasion de salut fait ma joie. Son pere, qui est mon maître, Hey. Vm-ha mihi data esse video. Tynd. Quid cessatîs, con Facta esse ils, ut tu dicis, et lallaoiis I pcdes , Abiisse cum abs te, mea opera. atqno astnlia. Currere ad me, menque amplecti cruro., ut vos custodlam? An, obsccro, hernie, le, id aune suhcenses milii? Hay. Satixf me illi hodie scelesti capti ceperunt dolo? 646 Hey. At cum cruciatu maxumo 1d faclum st too. ' Illic servom se mlsimulalml., hic sese autem liberuui. Tynd. Dum ne ob malelacta peream, parvi arslumo. G7: Nucleum amisi; reliquit pigneri putamîna. Si ego hero peribo, est ille, ut dixit, non redit Ita mihi stolido sursum vorsum os subluvere obfuciis. AI erlt m1 hoc faetum mnrtuo memoralnle; I Hin: quidem me nunquam iuridehii. Colaphe, Cordalio, C0· Meum hernm caqtpm ex serïtpte slqtâe liojstibus rax , 6.50 Beducem fecisse erum in a mam a pa rem, Ite istînc, atque ecferte lora. Lor. Num lignatum mîltimur? ltieumqzpe polnàs Hà ïlàlgîlsgîlüèlgîlerc 680 · Prœop visse, ua · · SCFNA QUIN [`A. H, — I A I, I· I I -;I J rg. Facitc ergo u C CTU? 1 c ueasg ori . "G*°· '"“°^““‘· ^“‘S"°‘°“°“""·‘· 5*”"QSïàâîâl3Z."ë"S,î'1£î,ië2"ê;«fêî.'èrlff;’I.l’;,,,,.....—. . . . . · eg, B [ l ’ Hey. lojicite huio manlcns masti-gun. · . b , ,,,5 mas te mom miscm 6,,5 Tynd. Quid hoc est negoti 7 qmd ego deliqui? Ilcg. Rgas? êglg ïnîâtxiêj WI pptisœ p,.œdIc,,m’, Sator sartorque scelcrum, et messor ma-xume. Dam Damas mm, îmm.du0’ mmm vî,·cœ_ Ty"d· Nm Dmaloœm dlœœ mddwsdmusç · 665 Tynd, Pol, si istuc faxis , hand sine pœna fccerîs, Mm SMHPM °°°‘*"‘ l"‘“‘· ‘*“““‘ "*'““ï‘F ’““‘°'· si ille huc miam, aient mais sam. Hey. At ut coniidcnter mlhî contra adstmt! Arm Pm di î¤mm.mIUSi m,,,,, Ego wam, HIIIIC Sci,]. gen T!/"d' D"°°li““°°°m€m Servon] alquc Minimum Quid sit lioc negoti : meus sodalis Philocrates Contidentem esse, suum apud herum pottssumum. ln übctme est ad puu_Cm’ in Wma, hmüt; Hay. Adstringiteisti, soltis , vehementerrnaxius. 660 NEC est quisquam mm, Eque menus quoi v€IIm_ Tynd. Tuus sum , tuas quîdem ve! prœcldl jubr. Sm hm mim œ"w,St' me hum dpdism npemm malmm Sed quid ncgolïst, quamohrem sulmenses maint Qui mme pmptgr me meaqœ verb, vI,,,,I,,S est gg; fr;S<à~jj;t§;1îj··€î·,Uj9¤;\ü;*â.·S¤“°d m au uno fmt [leg. (Tynduw) Ve\uiu’ te quidqllam Il-ll hodle falsum pro- ‘ 111 i ·ls1 1 is a 1 wqm, _ Delaceravisti,deart11av.isli1I11e opes, $66 T d V ._U HM, Cm, N amas memmmîmç Confecisti omneis ros ac rationos meas. ll" · °_°'°r _‘ I· ` jin . I _ ge mi eg@*55i,*,j}*§§$g;3f*¤*,;“‘·§î§§E·,, §î1î1L’i.Sl;î.lâ§.în‘î.’îîî§TÈ€· tal,‘l`L‘îIJS£î1iï‘"«}~$îrî.“É,;·l.M. l r · r li . · _ ltauvlnosîiîat aliebatis, itaquelnoniina At herum servavi , quexndserïîtumjglîlqdslo kms 7W inter vos permutastis. Tynd. Faleor, omnia 670 Quoi mu €\15l¤«l¤¤l Mllll wa M * J ' 1