Page:TheatreLatin1.djvu/167

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un PLAUTE. fureur, il a rendu tout I':-ngent à son père; il ne lui Pist. Le Iîarasite du militaire est venu tout ll reste pas un écu pour le mn1ta1re.`Ma1s retu·ons~n0us l’heure redemander son argent. Ie l’ai accueilli de dans ce coin 2 la porte s ouvre; c est lllnesiloque qui la bonne manière ; jc lui aijeté la porte au nez : j‘ai vient d’un air tout abattu. chassé le coquin. SCÈNE IH Mrtés. A quoi cela me sert-il? Que vais—je faire? ' Je SUIS sans ressource; il emmènera ma maitresse, MNÉSUJOQUE, PISTOCLÈRE. feu suis sûr.

  • ' *1 * I ·

M,,éS_ 0,,, , je Sms un é,0,,,.d,’ un emporté ’ un ` Past. Si gavais de l’argent, Je ne me bornerais esprit sans bon sens, sans réflexion, dépourvu de a pas ;°“S I': P"°m°m'°- _ _ _ _ raison, dejustice; un fou , un butor, un animal, un M"}" Y°uS,m° le dünmmzelc le @19 ¢.I6 XQUS être né sous un mauvais génie : j’ai tous les défauts °°Dm'S’ J œpemmls tfmt de VOUS · S1 mus “_°h” queje déteste dans les autres. Le dirai·je? personne pasf amoureux v°uS'm“m° i vous EWBZ VOS affalïesî n’est plus méchant, plus infâme, plus indigne de la p“‘S'·l° °°mPl°É`p sur le S°°°“1'S d im homme “¤$5| bonté, dela pitié des dieux. Ce ne sont pas des amis, Pa"‘f'Cq“°_ m°1· _ _ ` mais des ennemis, qug je même : et (fest aux mé_ 'fzst. Taisez-vous donc. Un dieu viendra si notre chants et non aux gens de bien que je dois m’ad1·es- ai lâ , h, , ' ser : tous les opprobres dus aux cœurs sans foi m’ap- Fnîsbc Imam · partiennent : malgré monâmour, j’ai rendu à mon If; îm°u'i'î' 3 ‘ père tout l’or que j’avais entre les mains. Suis-je P_"î'ïv plug; mi _ assez malheureux! je me suis perdu, j’ai rendu " ' °' 3 ryëa et '°t“ '°”°“*`°°· ` ' l ` ' l . `* inutiles tous es soins de Chrysa e I SCENE IV. Pzsf. llfaut que je le console; abordons-le. Mne- , Si10que’ qu#m·0z_v0uSp CHRYSALE, MNESILOQUE, PISTOCLÈRE. Mnés. Je suis mort. Clirys. (à parl.) Un homme tel que moi est un Pzst. Le ciel Vous en preservel tresor : c’est une statue d’or qu’ou devrait me dres- Mmes. Je suis mort. ser. .l’ai fait deux exploits en un jour: j’ai enlevé Pist. Taisez-vous, insensel deux dépouilles dlun seul coup. Comme j’ai habile- Mmzs. Que Je me taxse! ment Joué mon vieux maitre! Comme il a été dupé! Pist. Vous n’êtes pas dans votre bon sens. J’a1 si bien enveloppé, enlacé le rusé vieillard dans Ilhués. Je Suis mort! Mon cœur est en proie aux mes ruses, qu’il est entièrement à moi. Quantà mou souffrances les plus cruelles , les plus `euisantes. maitre, lamoureux, le lîls du bonhomme, celui Aurais-je dû vous soupçonner? Ma colere contre avec qui Je bois, je mange et cours les belles , je vous est un crime! lui ai procuré les trésors d’un roi, sans sortir de Plat. Allons! reprenez du courage. chez lui, sans aller aux emprunts. Fi de ces Par- Mnés. Ou en prendraisje? Je ne vaux pas un menons , de ces Syrus (1) qui tirent à peine de leur lIOIï1m8 lIl0l't. (l) Nom d’escl.aves frlpons dans les pièces de théatre. Dem meo aodall super amica , nesoiam, Nuno aerls atque acerba eveniunt : criminin’ me lmbuisse Qui iratus renumeravlt omne aurum palri, fldem? ess Neque numus ullu’st, qui reddatur militi. Inmerlto tibi lratus fui. Pist. Elu bonum habe animum. Sed huc concedam : nam ooncrepuerunt ferais : Mmes. Unde habeam? mortuus pluris preli’st, quam ego. Mnesilochus, ercum, mœstus progredltur feras. 670 sum. Pist. Mililîs Parasltus modo venerat aurum petere : liinc eum ego meîs SCENA TERTIÀ· Diclis maiis, his loribus nique liinc re li , rejeci homlnem. xd 7 f pu M . `d 'h" dt 'd ' 7 ihihab ‘- MNESILOCHUS, PISTOCLERUS, "";u_?';ûe glàlàem PW 95 qui sesam n i E0 T90 Mam. Petulans, protervo, iracnudo animo, indomilo, inne- Hüngbîgdlàâeëwm- PW- S! mlm SIM ¤¤¤ D¤ll|¢¤¤|'- MMS- Qllâlû ` 1 · _• _ I Slne·mndo,et modestie sum , si-ne bouo jui-e atque honore , GHOVI 1 sed msi ames, nou hnbeam tibi lîdem fanlnmm , m“0dibm,, inposqm, (mimi, m¤m;,h;|;S’ mlepgd us vivo, Nuno agitas sat lute tuarum reruin : egone ut opem mnhi · M,,,l0v0,00t,, ingenio natus , postyemo M mini 0,;, quod Ferre pulcm posse inopem te? Past. Tace modo : deus respu- ,,0,0 cnet nos alxquls. _ _ Ego esse aliis. Credibilc hoc est : nequior nemo est , neque MM'; Nüëœ- PW- MME- M¤f¤· Qllld C82'? PMA Ttwm oo- înd;gn;0,·, 575 piam eccam Chrysalum video. 695 Quoi du hr-nefaeiant, neque quem quisquam homo aut amct, SCENA QUARTA· aut adeil. , rmmm, quem «oniœs,œqu1u·sime mime zmuos, quem CHM SM-U§· MNESU-°C"US· *’!ST0C!·F!‘U$· bonos, Chrys. llunc hommcm decet auro expand; , hum deeet sta- Par magis me juvare : omnibun probris, quœ inprobis viris tuam stalui ex aura. A I N Digne sunt, dignior nulIu’st homo : qui palri redtlidi Nam duplex hodie 1'acinus (eci , duplxcibus spolus sum ad- 0mnc nurum amans, quod fuit prie manu : sumne ego foetus. homo miser? 680 Herum majorem meum ut ego hodie lusi lepide! ul ludilica— Pcrdidi me, alque opernm Chrysali. _ tus est! ~ · _ _ A _ Pis!. Consolnndus hic mihi est; ibo ad cum. Mnesuloche, Callidum senem callidis dolls conpuli, et perpull, milu quid lit? Mlm. Perii! omnin ut crederel: _ _ Pis!. Di melius faclaut. Mae:. Peril! Pis!. Non laces, msi- Nuno umunti hero, liho scnls, quicum ego bibo , qulcum edo pions? Musa. Taocam? et amo, 700 Pu!. Sanus salis nou es. Macs. Pcrii! multa malo mihi in ltcgias copias aureasquc obtuli, ul domo sumeret. uctl foris pectorc uuazrcrct,