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1 4 4 PLA UTE. les dieux, si je n'aimais pas mon fils au point de • que tu saurais bien mele reprendre par tes ruses? faire tout ee qu'i1 veut, je te ferais déchirer les Chrys. Moi, j'ai dit cela £• · reins à coups de fouet, et tu irais , chargé de fers, Nicob. Oui. passer ta vie dans les moulins. .|’al appris par Mné- Chrys. Qui vous a rapporté ce propos? siloque toutes tes friponneries. Nicob. Tais-toi. Personne ne me l’a dit. C’est Chrys. Quoi! e’est Iui qui m’accuse ! A merveille. cette lettre que tu m’as remise qui Faccuse, et me Je suis un méchant, un maudit, un scélérat! Un recommande de te faire attacher. instant, néanmoins , s’il vous plaît, je parlerai... Clzrys. Vraiment! votre fils me faitjoner le rôle Nicob. Comment! bourreau, tu menaces! de Bellérophon (1). J’a1 apporte moi-même les ta- Chrys. Vous saurez bientôt ce que o’est que blettes qui ordonnent de m’enchaîner E Laissez- votre fils. ll m’a ordonné de vous remettre ees ta- moi ! blettes. Il vous prie de fairece qu’i1 vous mande. Nicob. Cela Uapprendra, triple coquin, à con~_ Nicol:. Donne. seiller à mon fils de faire la débauche avec toi. Chfys. Reconnaîssez son cachet. Chrys. Que vous etes simple! Vous ne voyez Nicob. C’est bien le sien. Mais lui,où est-il P donc pas qu’on vous livre à beaux deniers comp- Lnrys. Je Pignore , je ne dois plus rien savoir: tants? Vous voilà monte sur la pierre, en étalage; j’ai tout oublié. Je sais que je suis esclave; voilà et le crieur vous met en vente. tout 1 je ne sais même pas ce que je sais. (à part.) N icob. Et par qui suis·je· livré? réponds-moi. Maintenant le merle veut attraper le ver cache C/zrys. l>ar un etre cheri des dieux qui se meurt dans le ûlet. II y sera pris , le piege esthien tendu. plein de vie , de senument et de raison. Sl quelque Nicob. Attends un peu, Chrysale , je sors pour un divinité Peàit protégé, cet homme serait mort depuis moment. (Il sort.) dix ans, epuis vingt ans. Il végète , a charge au C}z.2·y.s. Comme il m’en eontelcomme si je ne de- monde entier. ll a perdu la raison, le sentiment: · o · 7 ' ' vmais pas son dessein! Il veut là·dedans rassem- ce n est plus qu un champignon pourri. bler des esclaves pour me lier. Le vaisseau est lancé; Nw0?1· S€I‘¤1l·C¤ IDM 9118 U1 pI‘€l28f¤JS être il tout ira bien. Mais silence! J’entends ouvrir la Chjtfgë atout IG mwlde? (Aviv esclaves.) Qu’0n l’em— porte. mene, qu’on Pattache fortement à une colonne. (A SCÈNE VH Ckrpsale.) Va, jamais tu ne m`emporteras mon ar- • gen . NICOBULE, suivi d’esc£a·ves, CHRYSALE. Of"?/$· V°É1S_""* le d°mm`°? "°“$·m€m°· _ _ Nzcob. Mol, je tele donnerai? Nzcob. Artamon ,·se1‘re-l\11 fortement les mains. C;w·y_;_ vous viendra mc prim. de 1·cmp0,.œ,.’ CIF`?/S- Qu mîlü fait? _ ’_ quand vous connaîtrez mon accusateur, le danger, N"?"?- D01m•`*·l¤1!m COPP (18 Pûmg S il S¤uff1¤1·= Pextrémité où il se trouve; alors vous aecorderez la mot î (*1 C]"`y$al8·) Que dll cem lettre? liberté à Chrysale; mais moi, je ne Paccepterai ja- Cltrys. Comment me demandez-vous eela?Je vous mam la remets cachetéû 1 comme un m¤1’¤ d01m逷 (|)BeIlér0plion, accusé faussement aupres de Pretns, sonhote, d’a— Nicob. N’as-tu pas en causant fait des reproches à ;gïm¤1¤;:::1r;tî1ê¤;¤P« sa f¤¤¤;¤•¤. vom ëu}¤¤èm¤ as Juhm, uu . . , I L e e ` i i lnon üls de myavûlr rendu N;aS_tu pas du le pâture]? B R0 BC, RDC C F6 QUE C E CIIIID CNV8 I. pm! Tûœü? P6! 0111¤€î$ deus ¤d]¤\`0 · ut ïlî müüm 820 Quid hœ loquuntur literre? Clwys. Quid me rogas? Guatum tam amem , muc ei fam curîam. que is Velit, Ut ah 1110 accept, ad te uimguaus muni. Ut tua jam virgls latera lacerentur probe, Nic. Eho tu, loquitatusne es gnato meo male 84; Ferrntusque in pisfrino œlatem eonteras. Per sermonem , quia mihiid aurum reddidit? Omnia rescivi sceleza ex Mnesilocho tua. Et te dixisti id eurum ablaturum tmnen Chvys. Men’ cr1minatu’st? optumc’s!; ego sum malus , 825 Per sycophamias? Chrya. Egnne istuo dixi? Nic. Ita. Ego sum sacer, soelestus : specta rem modo. C/args. Quis homo ’st, qui dicat me dixisse îstuc? Ni:. Tace. Ego [verum] verbum îaciam. Nic. Etiam , carnufex , Nullus homo dicit; hœ tabellœ te arguunt , abo Minifare? Chrys. Gnomes lu illum actutum, quali’ sit. Quas tu adtulisti. Hem, lisa te vinciri jubent. Cbry:. Alla! Nuno hasce labellas ferre me jussit tlhi. Bellerophontem jam tous me fecit filius. Orabat , ut, quod isteic asset scrlhtum, ul lieret. 850 Egomel tabellas tetuli , ut vincirer?... sine! Nin. Cedu. Ckrga. Gnosoe siguum. Nu:. Gnovi. Ubi ipse est? Nic. Propteree hoc facio, ut suadeas gnato men, Chry:. Nescio. Ut pergrœoetur tecum, tervenefioe. 855 Nihil jam me oportet saire : oblilus sum o¤'mia· Chrys. 0 stulte, stulte, nescis nunc vmnfre te : Solo me esse servomg nescio etiam id , quod seio. Atque in eo ipso adstas Iapide , ubi praaco prœdicat. (se¤r•um·) _ _ Nic. Responde: quis me vendit? Chryr. Quem di diligunt, Nuno eb transenna hic turdus lumbrioum petit; Aqujœœns morjguri dum valet , sentit, Sapin Pendebit hodle pulchre; ita intendl tenus. 835 l-lime si ullus deus amaret, plus annie deoem , S60 No.-, Mime dum parulnper, jam nd te exoo, Chl'yS&lî· ai ) Plus jam viginti mortuum esse oporluit; , . "' “°"'· Terrœ odium &mbu|a!· jam nihil snpit, Ch:-yu. Ut verba mihl dal.! ntâeselo quam rern gerat! Nec Senm; [ami ast, qimnusst hmgus PutmuS_ Servos arçœsittxntus. mp pue l notant} _ mc, Tunïerrm me odium esse nutumns? abducite hunc BMW MI"} BB! ‘*!!"· P'! Cd}'9 l“_°°¤ "!¤!' mlm Intro, atque adstringlte ad eolumnam forliter. ‘ 866 SM wm cmnm · mm au W BP"'" [°"€'*· 840 Nunquum nbferes lxinc aurum. Chrys. Atqui jam dabis. SCENA SEPTIMAO Nu:. Daho ? Chrgs. Atque orabis me quidem ullro, ut able- ram . NîC9l¥Ul·U$» CHRYSÀLU$· Quom illum resrîsees criminntoremineum Nu;. Conetringe lu rlli , Arlamo. uctutum Ulâllllï. ` Quanto ln periclo et quanla in pernicie siet; (Vzryx. Quid [eci? Nec. lnpmgo pllgllülll, $1 mutiverll. I Tum libertutem Chrysalolargllwre · 870