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LES BACCHIS , ACTE IV, SCENE IX. I40 ~ prie, mon père, ne nfabandonnez pas, malgré mes choisissez : perdez votre or, ou laissez-le se parjurer. « torts. Je n’a1 éte maître ni de mon cœur ni de Je ne vous ordonne rien, je ne vous défends rien, je ¤ mes Sens. Ce délire m’a entraîné à des actions ne vous conseille rien. « dont je rougis maintenant. >• (S'i1ztcrr0mpant.) Tu Nic. J’ai pitié de lui. auraismieux fait de réfléchir auparavant, pour n’a· Clwys. Il est votre fils , c’est naturel; perte pour voir pas a rougir après. . ‘ perte , il vaut mieux perdre de Fargent que Phon- C/trys. Il y a longtemps que je lui ai dit tout neur d’un jeune homme. cela. Nic. Vraiment, j'aimerais mieux qu’il fût bie Nic. (ccmtinuant.) « Contentez-vous , mon père , portant à Ephèse, que de le voir revenu ici. Faisons •= je vous en supplie , des remontrances que j’ai re- tout de suite un sacrifice , puisqu’il le faut. Je vais « eues de Chrysale : ses lecons m’ont rendu mei]- apporter les deux cents philippes, et deux cents « leur, et vous lui devez une récompense pour autres encore que j’ai eu la sottise de promettreà ce ¤ cela. v militaire. Reste ici; je suis à toi tout à l`heure. (ll Chrys. Est—ce bien écrit comme cela? sort.) Nic. Regarde , tu le sauras. ` Chrys. (seul.) Troie est au pillage; les chefs de Ia C/zrys. Quand on a fait une faute, comme on est Grèce renversant Pergame : je savais bien que je humble avec tout le monde! serais cause de sa ruine. Je oonviendrai, si l’on veut, Nic. (continuant.) « Maintenant, mon père, si que, pour une pareille, équipée je mérite un rude « j’0se vous adresser une demande, d0nnez·m0i châtiment : mais la porte afait du bruit, le butin « deux cents pliilippes, je vous en conjure. » sort de Troie... Taisons-nous. Clirgs. Vous ne lui en donnerez pas un, si vous Nic. Prends cet or, Chrysale 2 va , porte-le à faites bien. mon fils. M01, Je vais à la place publique payer cc Nic. (à Chrysale.) Laisse-moidonc lire jusqu’au m1hV111`°·_ bou]; (15 (5,;) « ya; juré gn tgrmug formels de les Chrys. ·Je ne le prendrai point. Ainsi cherchez. ¤ donner avant ce soir à cette femme , au moment ([U6lq\16 €1UïI'6 [10Ul‘ i6 [10l‘î261` 256 116 VBUX [lolut d`uzt « de la quitter : faites, mon père, que je ne sois Düfëli d6Pôî· « point parjure, et é1oignez·moi le plus prompte- Nzc. Prends-le donc... Tu me faches. « meut possible d’uue femme qui me perd et me C/11’y·€· Je ne le prendrai point. « déshonore. Éparguez-vous de nouveaux tourments NM'- MMS ,]6 ï 611 _l11'16ï F « avec ces deux couts philippes; je vous en mndmi Chrys. Je vous dis ma volonte. « six cents, si je vis. Adieu , et songez à moi. => NM2 Til P61‘S1Si6S? Qu’en penses-tu , Chrysale? Chrys. Je ne veux point, vous dis-je, que vous C]w~y_g_ Je ng Vous donnerai qui0uv·d'hui aucun IDC d0]illI€Z,CC·È,Ol', il lll0li1S [IUC VOUS HG IUCUICZ [USS. COI1Soil Z je ne Veux pas que, s’il arrive quelque JG Yllûl quelqu tm qui m observe. malheur, vous disiez que vous avez agi d’après mon NW- Tu V66 m6 fêfihëî'- avis. Seulement je pense que si j’étais à votre place, CIWUS- J 6 C6d€» $1] 16 faut ¤i1901¤111611i- j'aimerais mieux donner cet argent que de laisser Nic. Fais cette commission zje serai bientôt de mon fils se corrompre: il n’y a que deux partis; retour. (I! sort.) « Ego animo cupido atque coulis indomitis fui z Vel ut aurum perdas , vel ut amator pejeret. 1086 ¤ Persuasum ’st fucere, quojus nunc mc facti pudet. » Ego nequc te jubeo, neque veto, neque suadeo. Prius tecavisse ergo, quam pudere, œquom fuit. tom) Nic. Miseret me iilius. Uhrys. Tuus est, nou mirum facts. Chrjs. Eadem istœc verba dudum illi dixi omuia. Si plus perdundum sit perisse suaviu’st 'ic. ai uœso , ut sa ia cas i , pater, qu irysa us unm illu Ilagitium iolgo dispalesoere lt ti b ri od Ct I d « Me objurgavit plprimis verbis maiis, Nic. Nœ ille, edepul, Ephesi multo mavellem foret, Ieoo « Et me meliorem ccit prazceptis suis Dum salvos essel quam revenisset domum. « Ut te el habere gratiam œquom sit bonam. ¤ 11165 Quin ergo istue, ,quod perdundum'st, properem perdere? Chips. Estne istuc isteic seribtum? Nic. Hem, Specta, lum Binos ducenlos philippos jam intus ecteram, scies. Bt milili quos dudum promisi miser glzrys. Ut qui deiiqpit, suhhmâx est ullro omnibusî Et istos : maneisteic, jam exec ad te Chrysale. ( D J1095 `ic. « Nunc si me as est o rare abs te, peter, = i*· u Da mihi ducentos numos phiiippos, teobsecro. » 6'hrys. Fit vasta Troja, scindunt proceres Pergnmum. Chrys. Ne unum quidem , hercle, si sapis. Nic. Sine perle- Scivi ego jamdurlum fore me exilium Pergame. gam : l070 Edcpol, qui me esse dicat cruoiatu malo rn Ego jusjurandum vorbis oonoeptis dedi , Diguum, me ego cum illo pignus hand ausim dare· n Daturum id me hodic mulicri an le vesperum , Tanias turhelas facto : sed crepuit forts , H00 « Priusquam u mc abiret : nunc, pater, ne prjercm, Ecieriur praeda ex Troja : taceam uune jam • Cura alque abduce me hinc ah hec quantum pote'st , _ _ _ (mm m~‘°*·•~¥¤•·) ~ Quzmi propter tautum damni [eci et ilagiti. I075 N tc. Cape hoc tibi aurum , Chrysale; 1, fer fiilo. . (gave um uuœnu num; umugm many, Ego ad forum nutem hine ibo, nt solvam militem. , Sgxcgnhg Lqnfq rgddgm ’ 5; yivgv qui Chrys. Non equidem adcipiam ; proin lu quatres, qui (era!. « Vale, atque lues cura. » Quid uunc censes , Chrysale? Nolo ego mihi credi. Nic._C1¤P6 Èero; odiose facis. tion Chrys. Nihll ego tibl liodie consill quidquam dubo, Chryr- N011 6g\1;)dî11‘1 ¢P1D161I¤· NM'- M ¢l\1œ50· Ch"$'·¢· D1C0 ·. Neque evo hnud oonmittam, ut, si quid peccatum siet, i080 ut res se a e . — Fecisse tbcas de mea seutmntia. Nic. Morane. Ohms. Nolo, inquam , aurum concrcdi mini. Vcruul, U! cgo upinor, si ego lu lstoc sicm loco, Vel da aliquem , qui me servet. Nic. Ohe, odiose facis. Dom potius auruiu, quam ilium conrumpi sinam. Chrys. Cedo, si oecesse ’st. Nic. Cora hoc : jam ego hun m. Dua: eunditiones suut; ulram tu adcrpius, vide : venere. (atm.)