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LE SOLDAT FANFARON, ACTE [I1, SCENE I. 2 1 1 Scél. Vous me donnezune bonne leçou;j’en pro- bler le conseil que nous voulons te11ir : car nous titerai. Mais étes-vous bien apaise? ue me voulez- avons besoin d’un lieu sûr, où l‘ennemi ne puisse vous plus rien? surprendre nos places et nous écouter. (seul,) Le Per. Fais semblant de ne me pas connaître. meilleur projet ne vaut rien , si Yennemi s’en em- Scél. (à part,) Il m’en a conté de belles! Comme pare : s’il en profite, il nous est fatal. Une bonne sa colère m’a pardonne de bonne grâce! Je sans ses résolution est souvent découverte, quand on n’a projets : il compte que le militaire en revenant de pas choisi un endroit propre à délibérer secrète- la place publique me fera saisir 1 le bonhomme et ment. Si l’ennemi pénètre votre dessein, il vous Palesrrion veulent me vendre zje le prévois; je le prévient, et vous empêche d’agir; il tourne contre sais depuis longtemps. Mais je ne mordrai pas a vous vos propres machines. Mais je vais me mettre cet hameçon. Je vais m’ent`uir; je me tiendrai ca- en sentinelle, pour voir si à droite ou à gauche quel- ché pendant quelques jours, _]uSq_u’o ce quë l°01`ug<§ que espion ne vient pas surprendre nos projets. soit dissipé et que leur colere soit apaiseeg car j’a1 Toutlespace que j’embrassc n’0ft`re rien de sus- ineriléles étrivières plnsqu’on ne peutdire.Quoiqu’il pect. Je vais les appeler. Périplectomène et Pleu- puisse m’arriver,je vais retourner au logis. (il sort.) side, vous pouvez avancer. Pér. Il est parti. Vraiment un porc a plus de bon Pér. Nous voici à ta disposition. sens que seéièdre, pu1squ’11 en est au point de Pal. Le commandement est facile avec de bra- nc pas voir ce qu’i1 voit. Ses yeux, ses oreilles, ves gens. Mais je voudrais savoir si nous exécu- SDH opinion, sont à notre disposition. Tout marche tous le plan que nous avons adopté là-dedans. à merveilles. Philocomasie nous a été d’un grand Pér. ll n’y en a point de mieux approprié aux _ secours. Je retourne à mon sénat (1); car Pales- circonstances. trion est chez moi, et Scélèdre est parti. Nous pou- Pal. Qu’en dites-vous, Pleuside? vous tenir une assemblée oomplète._Allons bienvite, Pleus. Puisje désapprouver ec qui obtient votre de peur d’eneourir Famende (2). approbation? Quel homme m’est plus dévoué que . vous? A C T E T B 0 I Pér. Ces paroles me touchent infiniment. Pal. lla raison de parler ainsi.

E I Pleus. Cependant tout cela me tourmente, mc

· L ‘ metle corps et l’esprit à la torture. 4 ' 7 ' _ • • PALESTBION , PLEUSIDE , PBRIPLECTO. Per. Qu est-ce qui vous tourmepte, je vous prie? MFM, Pleus. C est de vous obliger d agir comme un _ jeune homme , d’exiger de vous des choses indignes , Pal. Restez un 1!1S't€1Dt G l’€l1lll'ɧ de lil m3lSOI1, et de vous et de votre caractère; c’est de mettre votre vous aussi, Plenside; laissez-mo1m’avancer seul, générosité à de telles épreuves pour seconder mes pour m'assurer si quelque emhûche ne peut trou- amours, et de vous Voir faire des choses qui ré- (I; compose ne menace. ce ralcstrion. dc rhuocomnsie er ae pugucuî naturellement il votre tige. Je rougis de je- |¤\—1¤¢*¤r· , _ ter un vieillard dans tous ces embarras. (n) Ceux quimxmqnaienl, la seance sans motttïlegltlme étalent con- ) , . , ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,, ,,,,,,,,,,,,,_ ler. Vous aimez d une façon toute nouvelle, Nam jam aliquo ubfugiam. et me obcultabo aliquol dies, Tuoptc libi consilio obclndunt linguam, et constrîngunt ma- Dum hœ consilescunt turbœ, atque irœ leniunt. Boo nus : Nam jam nunc satis et plus nimio merui mall. Atque eadem, qnm illîs volnistt laccre, faciunt tibi. Vernmtamen do me quidquid est, ibo hinc domum. Sed speculabor, ne quis aut hinc a lreva, aut a dextera Pal. Illic liinc abscessit : sal, edcpol, certo sein, Nostro consilio venator adsit cum auritis plagis. eos Ohcisam sœpmsapere plus multo suem, Sterilis hinc prospectus usque ad ultiinarn plateam est Quoi-n manducatur, ne id , quod vidit, viderit! 585 probe, Nam illius oculi atque aureis otque opinio Evocabo : heus Periplectomene et Pleusides , progredimini. Trunsfugere ad nos : usque adhuo acturn ’st probe. Per. Ecco nos tibi obedicntcis. Pal. Facile ’st inperium in Niminm testivam mulier operam praebuit. bonis. ltedeo in senatum rursus : nam Paltestrio Sed volo scirc, eodcm consilio, quod intus meditati sumus, Domi nunc apud me: Sceledrus nunc autom toras. 590 Si gerimus rem. Per. Magis ad rem essc non potes! utibi- Frequens seualus poterit nunc haberier. v lius. oto thi intro; ne, dum absum , iltci insortito siem. Pal. lmo quid tîhi , Pleusîdes ? Pteus. Quodne vobis placent . displiceat mihi?

 ']   Qnig homo sit magis mens, quam lu cs? Per. Loquere le-

· pide et conmodc. SCBNA ?BIMA‘ Pal. Pol, ita decet hunc facerc. Pleus. At hoc me fatcinus t•AL£STltt0, PLEUSlDEb, PERIPLECTIOMENES. ,,,,,,,,,.,,,,, ,,,,,,,e,.,,, Pa}. Cohibete intra limen etiam vos parumper, Pleusidcs. Meumqne cor corpusque crucial. Per. Quid id est, quo;] Sinite me prius prospectare, ne usptam insidiar stent, cruciat? cedo. U Uoncilium quod liabere volumus : nam opus est nunc tuto Plans. Me tibl lstuc œtatis homîni faeinora puerilia. G15 loco, 5% Objioere, neque te decorn, neque luis virtutibus; llnrlc lnimicus ne quis nostra spolia capiat auribusü Ea te expetere ex optbus summis mei honoris gratin, Nam bene consultum, incousultunfst, si inimicis sit usui : Mihique amanti ire opitulatum, atquc ea te facere faoiuora, Neque potest, quin , si id inimicis usui est, obsit mihl. Quae istrec zclas fugere facta magie quam sectari solet. Nam bonum consilium subripltur naepissume, Eom pudct me tibi in senecta ohjioore solicttndmem. ego si minus cum cum aut mzà Aâyov locus loquendi lectus est. Pcr.°N0vo modo tu homo amas; siqutdem le quidquom , Quippe si resciverint inimicâ consilium tuum, wi quod taxis, pudet,