Page:Theuriet - Philomène, 1897.djvu/39

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aux hanches et tombait jusqu’aux pieds chaussés de gros brodequins ; les manches retroussées au-dessus du coude montraient de beaux bras hâlés, appuyés sur le râteau ; — sous le chapeau de paille un visage frais s’arrondissait, éclairé par de vifs yeux bleus sur lesquels se jouaient des mèches de cheveux frisottants. — Jacques Sonnerat, le pantalon enfoncé dans ses bottes, la veste sur l’épaule, se profilait vigoureusement en plein soleil et mâchonnait un brin d’herbe, tout en dévorant du regard son interlocutrice.

— Je suis content de vous revoir, Philomène, disait-il, de sa voix la plus caressante ;